Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
My blog
24 mars 2006

during my test of math!!!!

Je sentais peu à peu la vie se retirer de mon corps. Je voyais les gens autour de moi pleurer mais que pouvais-je bien y faire ? J’avais décider qu’il en soit ainsi, il en serait ainsi, jusqu’au bout ! Je n’avais plus la force de me battre contre le destin. J’avais toute ma vie lutter, lutter pour ne pas être malheureuse, lutter pour toujours voir la vie belle, sous un autre angle. Toujours lutter pour ne pas m’effondrer, pour ne pas tomber dans une voie sans issue. Mais aujourd’hui, j’avais changé de point de vue. Aujourd’hui, je décidais de suivre le chemin tracé, pourquoi donc s’acharner à voir les choses autrement ? Peut être le destin ne voulait-il qu’une chose, que je laisse tomber. Il était impossible de lutter pour retrouver toute joie de vivre comme je l’avais fait. Je m’étais donné à fond, je n’en pouvais plus. Je n’en avais plus la force. Ils ne comprenaient pas, ils ne pouvaient pas comprendre, ils ne comprendraient jamais. Peut-être leur vie n’avait pas non plus été belle et simple. Mais aujourd’hui j’étais persuadée que la mienne était la pire ; surtout du fait que j’avais tout fait pour ne pas y croire, j’avais tout fait pour passer outre, ce qui, en fin de compte, je le comprenais enfin, n’avais fait qu’empirer les choses, ma vie, mon désarrois. Je ne regrettais en rien mon geste et j’espérais ne pas être prise de remords avant que la fin ne m’achève. Ils diraient que j’ai été égoïste, que je les ai laissé tomber, que je n’ai pas penser à la peine qu’ils éprouveraient. Mais ce sont eux les égoïstes, pourquoi ne pas accepter que je serai mieux ainsi, ce sont eux les égoïstes, à ne penser qu’à leur « bon moral » ! Moi je serai mieux ainsi, et s’il est bien de faire attention aux autres, il faut tout de même penser à soi avant tout. Mon traitement était certes radical mais efficace. Et puis, ils pleureraient, longtemps peut-être, mais ils sont forts, et ils arriveront à surpasser leur chagrin. Les gens morts, on ne les oublies jamais, mais on ne les pleure pas à vie.

Je dormirai sans fin d’un sommeil profond et reposant, sans rêves pour venir réveiller les erreurs du passé, sans rêves pour qu’au matin, la vie vous semble floue pour toujours. Un sommeil réparateur dans une tombe, parce que la vie ne m’a jamais acceptée telle que je suis, et que peut être la mort m’accordera une nouvelle chance.

Marion 25/3/06

174634760

Publicité
Publicité
Commentaires
My blog
Publicité
Albums Photos
Archives
My blog
Derniers commentaires
Publicité