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My blog

2 novembre 2006

Nouveau Roman

Un roman, une rencontre

        Le lundi, 10h30, elle attendait que le directeur de l’agence d’édition veuille bien la recevoir. Il devait classer des dossiers, ou relire celui la concernant une dernière fois, ou peut être pour la première fois. Quoiqu’il en soit, elle attendait, et la secrétaire semblait tout aussi impatiente qu’elle soit reçue, sûrement pour pouvoir se prêter à plus intéressant qu’à son boulot, soit consulter le dernier magasine qu’elle a reçu, ou pour se faire les ongles. A ce moment, il ouvrit la porte et l’invita à entrer. Le bureau était assez petit mais très bien agencé, de sorte qu’on s’y sentait tout à fait à son aise. Julie accepta le café et avant qu’elle ai pu demander quoique ce soit, le directeur lui demanda quelques minutes, qu’il relise le dossier.  A bah ça c’est la meilleure, ce n’est pas pour ça que j’ai du attendre, qu’est ce qu’il y a écrit dans ce dossier d’abord, ce que Lydia a bien voulu dire de moi, c’est à dire la vérité, qui peut tout aussi bien être bien arrangée, du style « si si ne vous inquiétez pas, elle a déjà l’idée principale du prochain tome, et elle a commencé a griffonné deux trois chapitres, mais vous verrez bien à l’entretien elle pourra vous dire plus que moi… » Il fallait faire attention aux réponse à donner, ne pas en dire trop, laisser l’impression que tout est claire mais que, pour l’instant, je ne veux rien dire de plus, un vrai travaille quoi ! Quelle idée d’avoir acceptée un agent alors que je ne croule pas encore sur les rendez-vous, conférence de presse, et grands prix…
-« Donc nous y voilà, vous avez l’intention d’écrire la suite de « la vie est un miracle, enfin presque », et, votre agent m’a convainque de vous recevoir en disant que ce nouveau tome serait novateur… » Et elle du continuer la phrase, parler d’un roman qui n’est même pas fini, qu’elle situation ! « le personnage, oui je pensais le faire évoluer, faire dévoiler une partie cachée de sa personnalité par sa nouvelle énigme qui le chamboulerai émotionnellement…. »  «Une nouvelle énigme qui n’aura rien avoir avec les précédentes, le déroulement de l’enquête sera différent par ce que le détective sera déchiré entre sa vie privé et son enquête, mais c ‘est en résolvant ses problèmes que l’énigme se résoudra… »
Qu’avait-il avec ses grands sourires ??? Il est content ? Non il se fiche de moi ? Ou, mon décolleté est-il tombé trop bas ?? « …Enfin de compte, une toute nouvelle histoire, tout en étant la suite de l’autre ». Il écrivit deux trois trucs sur une feuille blanche contenue dans le dossier et s’installa confortablement dans son fauteuil.
-« OK, ok, ceci me semble assez intéressant. Nous en parlerons à la réunion de service de demain et je vous tiens au courant. Je vous appelle disons, demain vers 18h ça ira ? »
Oui bien sur que ça va. De toute façon elle n’était pas en mesure de jouer les difficiles, et puis, ça serait sympa qu’il accepte.
-« Dans ce cas, passez une bonne journée Melle Foulli, et a demain ».Poignée de mains, de retour dans la salle d’attente ùu la secrétaire feint de ranger des documents et de retour à l’air libre !
Julie se dirigea d’un pas pressé vers la boulangerie du coin, elle n’avait rien pu avaler ce matin et son ventre criait famine. Sur ce téléphone qui sonne, Lydia demandait surexcitée,
« Alors ton entretien ?? » Ce qui était sympa avec Lydia, c’est qu’elle adorait son travail et était souvent de très bonne humeur. « Bah déjà, il a mis 300 ans à me faire entrer et sa secrétaire, c’était le cliché typique des secrétaires, à rien faire, cherchant la moindre occas’ pour s’occuper de ses affaires et… » à ce moment, elle percuta et le mot est faible, un jeune homme qui lui aussi, pressé et au téléphone, fonçait sans trop faire attention aux alentours, après tout, si les gens ne veulent pas se faire bousculer, ils ont cas faire attention et m’éviter. Le choc fut assez violent « ouch, oh mon téléphone ! oh excusez monsieur !est-ce que tout va bien ?? » « aîe ! attends je te rappelle ! ça va Madame, rien de cassez ? »Et tout cela dit en même temps, céti pas mignon ?? Quoi qu’il en soit, le choc fut rude, et les neurones travaillèrent tout autant ! Qu’est ce qu’il est beau ! En costar cravate en plus ! Lunettes discrètes, brun, des yeux merveilleux, surtout quand il est gêné et un sourire radieux !
-«C’est à vous je crois ?.
-Hein ?, euh oui c’est à moi je vous remercie ! Je suis vraiment navré je…
-Non c’est moi, je ne regardais pas devant moi, je fonçais au café et parlais au téléphone alors je…Mais permettez que je vous offre un café pour me faire pardonner, non ça me fait plaisir, venez. » Comment un homme pareil peut exister, beau, gentil, attentionné, mais bien sur que j’accepte,
il est journaliste, oua ! génial, et qu’est ce qu’il est beau ! Et il bien taillé, pas trop baraque, juste assez et…
Le soir en rentrant chez elle, elle se sentit transformée. Elle était heureuse, joyeuse, contente, elle avait rencontré un homme tout à fait charmant. Il n’avait que pris le café mais toute la journée elle avait été aux anges ! Il lui avait donné sa carte de visite et s’était quitté sans promettre de se rappeler, mais de son coté, c’était tout vu. Elle attendrait 2 3 jours, si elle tenait le coup, et le rappellerait avec le prétexte de lui devoir un café, du genre, « oui je vous rappelais par ce qu’en fait, je vous doit un café… ». Le répondeur annonça un nouveau message, c’était Lydia qui s’inquiétait « j’ai pas réussi à te joindre de la journée après que l’on ai été coupée et je commence à m’inquiéter sérieusement. Appelle-moi dés que tu as ce message. Bisous. »

          

        Le levé fut très désagréable, la journée s’annonçait vraiment mal ; Il fallait absolument qu’elle est de l’inspiration pour son roman, qu’elle en fasse une esquisse, mais une bonne, pour qu’elle intéresse les maisons d’éditions, il fallait qu’elle soit présentable pour un déjeuner d’affaire prévu pour 13h, dans un chic restaurant, rendez-vous arrangé par Lydia évidemment, avec des journalistes qui voulait une interview pour leur rubrique « jeune vedette ». Il repensa à son Julien, rencontré la veille, trop bien pour elle, trop sympa, attentionné, beau par dessus le marché, c’était pas possible, c’était soit une rencontre d’une demi journée, soit un mec qui se la jouait gentleman pour dragué et une fois qu’on le connaissait, il était comme les autres, à se taper la secrétaire, draguer tout ce qui bougeait, rentrait crevé le soir et foutait rien à la maison, attendait gentiment le dîner, et se couchait après le match de foot. Elle avait déjà fait l’essai de ce type de mec et non merci, plus jamais. Valait mieux rester seule. Elle se félicita d’avoir réussi à éviter le sujet de sa rencontre avec Lydia l’autre soir, au téléphone, et aujourd’hui, avec un peu de chance, elles n’auraient pas le temps d’en parler. Lydia était une amie, mais aujourd’hui elle n’avait envie de parler de rien, avec personne. Ni même avec Céline qui était tout de même sa meilleure amie, et de loin. Elles s’entendaient à merveille, se racontaient tout sans même y penser, ça venait dans le fil de la conversation, elles savaient se remonter le moral, se comprenaient, bref tout était parfait.
Ce déjeuner se présentait mal, premièrement à cause de sa mauvaise humeur, aucune envie de raconter quoique se soit aux journalistes qui allaient lui poser des questions autant bateaux que nulles. Ensuite, il était déjà tard et elle était encore au lit, elle ne savait pas du tout comment s’habiller, et encore moins le temps qu’il fait. Et pour finir elle n’avait pas faim. Vraiment tout pour plaire ! Et qu’elle idée aussi qu’elle ne tourne pas très rond aujourd’hui, pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi trouvait elle que tout foutait le camp !
Lydia et les deux
autres, un homme assez grand, plutôt simple, pas l’air désagréable, et une jeune femme, sûrement une nouvelle qui faisait de son mieux pour cacher son malaise dans ce milieux très bon chic bon genre, étaient assis à une table, à l’écart, et bavardaient, Lydia souriait, la conversation ne devait pas être ennuyeuse. Elle s’installa et après les présentations, les apéritifs furent servis, et contrairement aux autres journalistes, la conversation était agréable car ils ne commençaient pas tout de suite à parler de boulot. Les commandes prisent, La première question fut posée à Julie mais ce fut Lydia qui répondit :
-« Pourquoi une agente alors qu’elle est à peine connue, l’idée vient de moi, quand elle m’a dit que désormais, elle se consacrait à l’écriture, je lui ai proposé mon aide en tant qu’agent, ainsi, elle pouvait
simplement écrire, et moi je m’occupais de la paprasse, des rendez vous etc…Vous savez, je n’en étais pas à mon premier écrivain et puis je m’occupe de quelqu’un d’autre en même temps, qui fait aussi ses débuts dans ce monde, je veux parler de… »
Julie qui, jusqu’ici avait écouté la conversation car, même si elle connaissait le refrain par cœur, elle aimait écouter son amie changer la façon de raconter la même chose, à chaque fois l’histoire prenait une tournure différente, cessa immédiatement d’y apporter son attention, rentrait dans le restaurant sa rencontre d’hier. Pas possible que le monde soit si petit. Pas dès le lendemain. C’est sur, on était dans le même quartier, mais qu’elle était la probabilité qu’elle le retrouve ici, le lendemain, sûrement pas énorme. Il ne la vit pas et chercha une place, fit laisser les couverts, il attendait donc quelqu’un. Qu’est ce qu’il faisait là, me dites pas qu’il fréquente ce genre d’endroit !! En fait si, ça correspond à son profil, un mec sympa, beau, bien accoutré, en somme, assez riche pour connaître les bonnes manières, les appliquer par automatisme, et venir dans des restaurants chics. Où alors, il était lui aussi en déjeuner d’affaire…non ça fait trop de coïncidences. Leurs regards se croisèrent….
-« Melle ??? Nous vous avons demander si vous aviez déjà des offres d’agences pour votre prochain livre ??
-oh…euh…non, pas exactement je… » Et pendant qu’elle se démenait pour articuler une réponse, elle cherchait une explication à sa présence ici.

   

    Tout le repas se déroula de la sorte, elle essayait de répondre aux journalistes alors qu’elle n’avait qu’une chose en tête, lui. Il était accompagné d’une jeune femme…qui était-elle ? Mais la réponse ne se fit pas attendre, réponse assez floue, précisons-le. Ils s’embrassèrent, il la gifla, il sortit du restaurant en claquant la porte, elle resta seule à sa table, une main sur joue écarlate. Julie en resta bouche-bée. Elle ne comprenait plus rien, elle ne savait plus quoi penser de cet homme. Ne tenant plus, elle demanda à Lydia si elles pouvaient s’entretenir en privée. Elles laissèrent les journalistes sur place et sortirent du restaurant. Mais une fois dehors, face à son amie, elle ne sut plus quoi dire. « Je…je dois rentrer chez moi ! » Et elle s’éloigna. Lydia l’appelait, lui demandait ce qu’elle dirait aux journalistes, mais Julie partait sans y prêter attention.
Arriver chez elle, elle se laissa tomber sur le canapé, décrocha le téléphone et … Qui allait-elle appeler ? Lydia, pour s’excuser, non, elle n’en était pas encore la, il fallait qu’elle éclaircisse le plus possible cette histoire.
Elle décrocha le téléphone et appela Céline. Elle ne savait du tout ce qu’elle lui dirait, mais il fallait que les mots sortent, il fallait qu’on l’aide à éclaircir toute cette histoire.
16h sonnèrent quand, enfin, elle pu se résoudre à raccrocher. Environ deux heures à demander de l’aide, « qu’est ce que je dois penser de lui ? Tu crois que je le reverrais ? Tu crois que je dois l’appeler ? Où, tu penses qu’il va m’appeler ? Et qui c’était cette fille ? et… » Tant de questions dont elle n’obtient que peu de réponse, mais elle s’était apaisée et maintenant elle devait appeler Lydia
pour s’excuser.
-« Oui, Lydia, je sais, je suis désolée, mais je, tu sais je ne travaille qu’à la maison donc je ne vois pas beaucoup de monde, tu sais le mec qui a giflé la femme au restaurant, oui lui, je l’ai rencontrer en sortant de chez l’éditeur et… oui le rendez vous s ‘est bien passé je te l’ai déjà dit, le livre, non j’y ai pas touché depuis hier, mais je vais m’y mettre là, le…oui ok
on se rappelle plus tard, bisous ! ».
Finalement, il n’y avait pas de raison de se prendre la tête à savoir comment lui expliquer sa fuite, Lydia pendant les heures de travaille, ne parlait que de travaille, et comme elle avait réussi à rattraper le coup…Julie s’installa donc à son
bureau et chercha le contenu de son roman. Au bout d’une heure de mise à plat de l’intrigue, en gros, en très très gros, son portable vibra, numéro inconnu. Elle décrocha et son cœur ne su plus comment battre
- « Bonjour Julie, c’est Julien Lemaryer, je tenais à vous rassurer de ma conduite de cet après midi, je ne gifle pas toutes les femmes qui m’embrassent, loin de la, et je me demandais ce que vous faisiez dans ce restaurant, c’est une étrange coïncidence de vous y avoir rencontré.
- Je, j’avais un déjeuner d’affaire. » Et la conversation s’anima, ils parlèrent travaille, loisirs, « et vous me devez un café, que diriez vous de ce soir ? On se retrouve chez Leonia à 19h ça vous va ?
- Entendu, à ce soir ! »
Elle raccroche le téléphone, il ne lui restait que deux heures, il fallait qu’elle se prépare, son livre attendrait. Maquillage, beaucoup, ou pas ? Juste pour éclaircire le visage, ou plus marqué ? Non, commençons par les vêtements, jupe, pantalon ? Tailleur ? Finalement elle se rendit au café habillée simple mais chic, comme à son habitude, sac et chaussures assorties aux vêtements, elle arriva la première, il arriva à l’heure, la rejoignit, passa la commande, et la regardant fixement, lui demanda de lui raconter sa vie, les grandes lignes, mais les plus intéressantes.

   

    La soirée fut agréable, la discussion animée, ils s’entendaient à merveille. Il la raccompagna chez elle, rien de plus. Etait-elle déçue ou contente de n’avoir que discuter ? Elle ne savait pas. Elle avait autant espérer une soirée de la sorte qu’une nuit agréable dans les bras d’un presque inconnu.
Elle se coucha sans savoir ce qu’elle pensait de la soirée, contente tout de même de connaître quelqu’un d’aussi charmant
Le matin au réveil, elle se surpris à espérer qu’il la rappellerait, mais rien ne vient. Elle s’habilla et se mit à son roman, le téléphone à porter de main, les idées lui vinrent plus que jamais, les chapitres avaient leur contenus, elle connaissait parfaitement l’histoire, elle ne s’accorda une pause qu’à 18h ! Le téléphone n’avait toujours pas sonné et elle n ‘avait même pas ressentie la faim. Elle avait été comme dans un état second. Maintenant qu’elle en sortait, elle était épuisée, affamée, et les événements de la veille refirent surface. Elle s’effondra dans son canapé, un paquet de chips et une bouteille de vodka à la main. Elle se posait mille et une question à propos d’un homme qu’elle connaissait à peine. Qui était il ? Elle avait rarement rencontrer un homme qui, à l’issu de la soirée, ne faisait, plus ou moins explicitement, une allusion à s’ils allaient passer la nuit ensemble ou non. Ce comportement nouveau la troublait fortement. Ils avaient simplement parler, il ne l’avait pas re-contacté et elle ne l’avait pas fait non plus. A quoi devait elle s’attendre, quelle devait être l’issue de cette rencontre ? Finalement elle reposa la bouteille de vodka « si tu veux des réponses, tu n’as qu’à poser les questions !!! » et elle appela Julien. Une femme répondit, elle raccrocha, fondit en larme et se versa un verre d’alcool.
La soirée fut longue, quand elle reprenait ses esprits, un nouveau verre était bu. Elle s’endormi sur le canapé après avoir soigneusement couper son téléphone et déchirer la carte de visite de M Lemaryer.
Le matin, elle décréta de ne pas se laisser abattre. Non c’est vrai quoi, comment avait-elle pu se laisser embobiner, un homme aussi bien ne pouvait qu’être marié ! Comment avait elle pu se morfondre pour lui, pour ça. Vraiment, boire pour une bêtise pareille, elle aurait du relativiser quand il l’avait appelé pour la soirée. Elle fit changer son numéro, appela Lydia pour l’assurer que le roman serait finit avant le mois prochain, qu’à partir d’aujourd’hui elle ne se consacrait plus qu’à ça. Elle appela Céline à qui elle raconta les événements de ces derniers jours, en lui assurant que « vraiment je t’assure tout va bien maintenant, je vais finir mon roman et on se fait un resto quand je l’envois aux maisons d ‘éditions.»

 

        Quand le livre paru, elle se rendit à la séance de dédicaces. Elle s’installa à la table qui lui était réservé, un café à coté d’elle, elle se détendit et Lydia en compagnie des journalistes étant prête, elle accepta que les portes s’ouvrent et que ses admirateurs entrent.
Le premier, un bouquet de fleurs à la main, s’avança vers la elle. Julie n’en crut pas ses yeux, il était là, devant elle, Julien !

Fin

Marion

 

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12 juin 2006

Pas super joyeux...dsl...

J’avais dix sept ans, il en avait quarante. Maman et lui s’étaient séparés il y a quelques mois. Papa n’était pas un « beau goss », et puis il n’en avait plus l ‘âge. Mais je n’avais pas compris pourquoi il n’avait pas cherché à se remarier. Il n’était pas moche non plus ! De ce que disaient ses collègues, il n’était pas rare qu’il se fasse draguer par des clientes, mais il n’était jamais rentré dans le jeu. Je n’avais jamais compris pourquoi. Maman et lui, c’était fini depuis longtemps, et ce n’était pas un scoop. J’appris aussi par maman, à ses dépends, que papa voyait une sorte de psy, régulièrement. Les premiers temps, j’avais cru à une maîtresse, maman et lui se disputaient régulièrement à propos de ses rendez-vous, mais plus tard, je compris que c’était une sorte de psy, que si maman et lui ne s’étaient pas séparés plus tôt, c’est par ce qu’elle s’assurait qu’il aille bien a ses rendez-vous, pour nous protéger.

 Ma sœur, douze ans et demi, je n’avais jamais compris pourquoi elle ne cherchait pas son affection, son admiration, son aide, c’était son père tout de même. Et puis loin de moi l ‘idée de lui en parler. On ne choisissait pas ses parents, peut être qu‘elle n’avait jamais accroché avec notre père. Tout simplement. Ses amies comme les miennes étaient comme fatalement amoureuses de mon père. Toutes, sans exceptions : « Bah nan, je sais pas, c’est pas spécialement mon style mais je sais pas il est attirant. » et pour cause, il devait s’émaner de lui un tel désir, à toutes les voir là, se trémousser devant lui qu’il était impossible que leur inconscient ne capte pas. Et pourtant…il ne s’est jamais rien passé. Il faut croire qu’elle était bonne, la psy.

 On les voyait la télé, ces hommes qui abusent de femmes, de jeunes filles, de fillettes. Mais c’est à la télé, ça existe mais c’est loin. On n’imagine pas que ça puisse nous arriver, réellement pour de bon. Surtout que papa et maman avaient bien joué. Peut être qu’il ne s’entendait pas mais une chose était sur, pour nous le cacher, ils avaient su s’entendre. Ou en tout cas, pour me le cacher à moi. Ma sœur, elle devait le savoir, le sentir, le ressentir. Consciemment, inconsciemment, je ne sais pas, mais le fait est que moi, je ne savais rien, sentais rien, ressentais rien. Oui ils avaient bien joué le jeu, jusqu’à ce que maman lâche l’affaire. Pourquoi ? Pourquoi nous as-tu laissé tomber ? Pourquoi l’as-tu laissé tomber ? Les promesses, c’est beau les promesses, c’est beau d’y croire…mais il n’aurait pas fallu. Oui tu voulais pouvoir vivre, t’amuser, rigoler, sans toujours veiller sur nous, sur lui. Tu avais trouvé un homme, un vrai, qui désirait sa femme et non ses gamines, un vrai sur qui tu ne devais pas veiller comme un enfant. Un vrai et tu es partie.

Ce vendredi là, je finissais tôt, il ne travaillait pas, jamais le vendredi. Ma sœur était sortie après les cours. Il était dix sept heures. J’entendis le téléphone sonner : « Non, aujourd’hui je ne peux pas. Oui oui bien sur tout ira bien. Oui c’est ça, à demain. » Maman, pourquoi es-tu partie. Si tu avais été là, jamais il n’aurait annulé, il t’aimait tu sais, à sa manière peut être mais il t’aimait, c’est pour ça qu’il n’avait jamais raté un rendez-vous. Il savait que tu n’aimerais pas. Mais ce jour là, il a du comprendre qu ‘il t’avait perdu pour toujours, et qu’il avait une gamine de dix sept ans à la maison, à porter de mains, de lèvres, de doigts. Quand il est entré dans ma chambre, ce n’était pas mon père, ce n’était pas ses yeux, ce n’était pas son visage. Ce n’est pas lui qui m’a attrapée, immobilisée, embrassée, caressée…non…

Heureusement qu’elle est rentrée plus tôt, peut être pas pour elle, mais pour moi, oui…Elle est entrée, elle m’a entendue hurlée. Dix minutes plus tard, la police nous encerclaient, mon père, fougueux, ne lâchait pas l’affaire. Je gisais horrifiée de mon état sur un lit qui ne serais plus le mien. Mon père m’avait violée.

4 juin 2006

Vie interminable et pleine d’incompréhension. Je

anjo_20tristeVie interminable et pleine d’incompréhension. Je ne sais plus quoi penser, plus quoi faire. Je tourne en rond en avançant a pas minime vers un semblant de liberté et d’autonomie. Doucement, sûrement, pas sur…trop doucement à mon goût. Que voulais-je de plus, ce que je n’avais pas, ce que j’étais susceptible d’avoir mais ce pour quoi je ne voulais pas me démener pour l’obtenir. Je voulais bien me battre pour les choses les plus importantes, mais quand l’importance ne  prônait pas et que seul mon plaisir serai récompensé, je préférais laisser le temps faire…aller à petit pas vers ce qui ferait mon plaisir pour quelques temps.

Vie interminable et pleine d’humiliation. De moi à moi. Je ne serai dire si cela était plus dure ou non que ce soit par soi même ou des autres…mais je me trouvais la moitié du temps ridicule et grotesque. Sans intérêt. Parfois il est vrai, quand je me sentais bien alors je m’acceptais a peu près en mon entier. Sensation agréable et reposante.

18 mai 2006

My life

Rien ne sa passait comme je l’aurais voulu. Ma vie n’était pas celle, et ne serait pas celle que je voulais. J’en pleurais parfois, j’en riait, d autre fois. Suivant mes humeurs, mon opinion à ce point changeait. Parfois j’étais déçue, désœuvrée et voulais tout chambouler, chuter dans la toxicomanie, boycotter dix ans de scolarité en quelques jours. Parfois,  je me contentais de ma situation, prenais la vie comme elle venait et ne m’en faisait pas. Je n’étais pas celle que j’étais, je n’avais pas la vie que je m’étais imaginée, mais tans pis, faisons avec. A quelle fréquence je me contredisait, aucune idée. Ce quine facilitait rien c’était que je ne savais  plus à qui m’adresser, et je ne savais plus quoi dire. Je voulais juste arrêter de me prendre la tête pour un putain de baccalauréat. Je voulais juste ne rien a avoir à faire et que l’on me l accorde. Jamais je n arriverais à me mettre à le travailler. S’ajoutais à cela le permis que je n’avais pas encore, le mec que je n’avais jamais eu, ce mot amour qui n’avais plus aucun sens à mes yeux. Celui de l’amitié me faisait peur, peur de l’oublier, peur que  les années fasse que l’on ne sache plus ce que cela veuille dire.

Je m’efforçais à tenir encore debout. Je ne voulais à aucun prix laisser tomber, je ne voulais à aucun prix avoir recours à quelques médecine que se soit pour aller mieux. Mais le fait était là, je ne savais plus quoi faire. Bien sur que ma situation n’avais rien de catastrophique, bien sur qu’il existait bien pir dans le monde, et sûrement bien plus proche que ça. J’en avais des exemples, des récits, mais ça n’empêchait que cela ne m ‘aidait pas à aller mieux. Que je ne savais plus comment m’aider, et que, même ayant connue bien pire comme impasse, celle ci finissait dans un  gouffre profond jusqu’aux enfers.

Envie de me piquer…pourquoi ? aucune idée…qu’est ce que cela représentait pour moi, je ne savais pas…mais j’avais envie de m(enfoncer cette aiguille dans le corps, envie de la passer sous ma peau et de pousser, d’amener quelque chose de nouveau dans mon corps. Je ne comprenais pas….jamais je n’avais eu cette envie bizarre de me piquer…Finalement, peut être cela revenait à l’envie de se tailler les veines, chose que j’ai déjà ressentis, vouloir se lacérer, mais en qu’est ce que cela apporterai ? je sais bien que pour moi, l’action ne m’aiderait en rien a avancer, ce qui fut la seule bonne raison de ne pas le faire. Parce que souvent, je souhaite avancer et ne pas rester enfermée sur moi, à brouiller du noir. Aujourd’ hui pourtant, tout était différent, je n’avais pas envie de me bouger, je n’avais pas envie de faire quoique se soit pour aller mieux. ? Je crois en fait que je voulais qu’on m’aide. Par  ce que mes parents ne savaient plus comment faire et que ça les emmerdaient de me voir comme ça. Je voulais qu’ils fassent face à la réalité et qu’ils aident leur fille. Je voulais que me comprenne qu’on m’écoute, seulement je n’avais aucune envie de parler par ce que cela entraînerait forcement des larmes. Et que je n’aimais pas pleurer. Je ne voulais pas avouer mon mal être mais je voulais qu’on m’aide... Logique ??ce mot je ne le connaissait pas toujours, la preuve. Je ne voulais pas affronter la réalité elle était trop dure à entendre. J’arrivais au lycée à maintenir un moral assez bon, mais une fois à la maison, mes nerfs lâchaient jusqu’au lendemain matin.

J’avais besoin d’affection, de compréhension, d’attention, besoin d’exister pour moi et non pour mon avenir, besoin de vivre les choses au jour le jour et non préparer une vie qui serait de toute façon ratée. Peut être étais-ce la raison de ma non motivation. Croire ma vie déjà foutue, ce la ne m’incitait pas à la faire avancer.

Finalement, peut être que ça m’avais étonnée, hallucinée, mais au moins j’étais sur d’une chose, je voulais quitter ce fichu lycée a tout prix, le plus vite, et pour cela, il fallait que j’ai mon bac. En fait en y pensant maintenant, c’est pas sa qui m’aiderait, peut être que je travaillerais un peu plus…enfin bon. J’approuve en effet que je sois super sensible, sue je prenne un peu trop les choses à cœur, certes. Mais premièrement, de ce point de vue là je m’étais arrangée, et deuxièmement, si je le faisait ce n’était en rien pour attirer l’attention des gens. Je détestait me faire plaindre, que l’on s’apitoie sur mon sort, c’est juste que j’avais besoin de parler pour aller mieux et que je disait trop de choses sans importances qui me tenaient à cœur…

On n’avait pas la même vision du monde, on n’avait pas les mêmes priorités, et aujourd’hui cela se ressentais d’autant plus. J’étais surtout déçu qu’il n’arrive pas à me croire quand je lui dis que oui peu être je m’emballais un peu vite, je prenais trop à cœur de petites choses, Il était persuader que je le faisait exprès…bah finalement tant pis pour lui. Je n’avais qu’une envie c’était de lui répondre  « nan bien sur que ça ne va pas bien puisque je me cherche tout le temps des problèmes » quand il me demanderait comment ça allait. Mais non, je ne le ferait pas. Je ne voulais pas le perdre par ce qu’il m’avait aussi prouvé qu’il m’aimait bien, et je ne voulais pas que cela vienne tout gâcher. Seulement, cela avait mis un froid pour un petit moment tout de même. Sans le vouloir cela me faisait bizarre que l’on me pense comme ça et que l’on ne me croit pas. Et je pense que, enfin je ne sais pas comment je réagirait à l’avenir avec lui.

J’étais quand même rassurée par ce que j’avais interrogé deux trois personne qui étaient allé dans mon sens. Alors ça allait.

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24 mars 2006

Pleure enfant

Pleure enfant pleure et ne sèche pas tes larmes

Ne t’empêche pas de pleurer

Ne t’empêche pas d’exprimer tes sentiments.

Laisse couler ta tristesse, laisse couler ta peine.

Je te consolerai

Il te faut savoir ta peine,

Il te faut la comprendre,

Et je pourrais t’aider.

Mets des mots sur tes ressentis,

Mais ne pleure pas toute ta vie.

Marion le 25/3/06


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24 mars 2006

during my test of math!!!!

Je sentais peu à peu la vie se retirer de mon corps. Je voyais les gens autour de moi pleurer mais que pouvais-je bien y faire ? J’avais décider qu’il en soit ainsi, il en serait ainsi, jusqu’au bout ! Je n’avais plus la force de me battre contre le destin. J’avais toute ma vie lutter, lutter pour ne pas être malheureuse, lutter pour toujours voir la vie belle, sous un autre angle. Toujours lutter pour ne pas m’effondrer, pour ne pas tomber dans une voie sans issue. Mais aujourd’hui, j’avais changé de point de vue. Aujourd’hui, je décidais de suivre le chemin tracé, pourquoi donc s’acharner à voir les choses autrement ? Peut être le destin ne voulait-il qu’une chose, que je laisse tomber. Il était impossible de lutter pour retrouver toute joie de vivre comme je l’avais fait. Je m’étais donné à fond, je n’en pouvais plus. Je n’en avais plus la force. Ils ne comprenaient pas, ils ne pouvaient pas comprendre, ils ne comprendraient jamais. Peut-être leur vie n’avait pas non plus été belle et simple. Mais aujourd’hui j’étais persuadée que la mienne était la pire ; surtout du fait que j’avais tout fait pour ne pas y croire, j’avais tout fait pour passer outre, ce qui, en fin de compte, je le comprenais enfin, n’avais fait qu’empirer les choses, ma vie, mon désarrois. Je ne regrettais en rien mon geste et j’espérais ne pas être prise de remords avant que la fin ne m’achève. Ils diraient que j’ai été égoïste, que je les ai laissé tomber, que je n’ai pas penser à la peine qu’ils éprouveraient. Mais ce sont eux les égoïstes, pourquoi ne pas accepter que je serai mieux ainsi, ce sont eux les égoïstes, à ne penser qu’à leur « bon moral » ! Moi je serai mieux ainsi, et s’il est bien de faire attention aux autres, il faut tout de même penser à soi avant tout. Mon traitement était certes radical mais efficace. Et puis, ils pleureraient, longtemps peut-être, mais ils sont forts, et ils arriveront à surpasser leur chagrin. Les gens morts, on ne les oublies jamais, mais on ne les pleure pas à vie.

Je dormirai sans fin d’un sommeil profond et reposant, sans rêves pour venir réveiller les erreurs du passé, sans rêves pour qu’au matin, la vie vous semble floue pour toujours. Un sommeil réparateur dans une tombe, parce que la vie ne m’a jamais acceptée telle que je suis, et que peut être la mort m’accordera une nouvelle chance.

Marion 25/3/06

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24 février 2006

sur ma pochette de cours...ça clak!!!

     normal_nightwish_312      Dans un recoin de ma mémoire, je te revoyais, tes yeux, tes mains. Je t'ai aimé plus que personne. Je croyais t'aimer pour la vie. Je croyais que nous ne nous séparerions jamais. Nous avions tout planifié, projets, voyages, maison, enfants. Et tu l'as rencontrée. Qu'avait -elle plus que moi, je ne serais dire. Toujours est-il que sans doute tu hésitais, elle moi, moi elle, car il a fallu que je vous decouvre pour que tu me quittes. Tu m'as dit " peut etre est-ce une bêtise, peut etre qu'elle n'est qu'une amante et toi la femme de ma vie. Mais pour l'instant, c'est elle que j'aime, plus que toi, et quitte à choisir, aujourd'hui, ce n'est pas toi." Et tu m'as quitté. Tu as refais ta vie ? Peut etre, surement, quelle importance ! J'ai refais ma vie. Je ne t'ai pas oublié. Tu as été le premier, en beaucoup de choses. Je ne t'ai pas oublié mais je ne t'aime plus. Je suis marié, J'ai des enfants, et lorsqu'ils me demandent ;" Et avant, t'en a eu d'autres?"Je leur répond qu'avant leur pere, oui, il y en a eu d'autres, et un en particulier qui, je croyais, était l'homme de ma vie et...

25 janvier 2006

Texte divers...

caqil5w4

  La vie ne semblait pas m'offrir meilleure possibilité et bien obligée de le reconnaitre, je me devais aussi de l'accepter.Au fond de mon coeur se passait mille et une chose incontrolable que je ne parvenais pas à arreter.

Marion
Le 14 01 06

33757485

  La vie est faite pour les gens qui ont un avenir...j'ai pas d'avenir.Si j'en avais le courage, je  me suiciderai..pour des conneries, certes, mais je pourrais etre assez stupide pour ça !
Je sers à rien dans ce monde pourri ! La vie n'est pas faite pour moi, ça fait bien longtemps que j'aurai du m'en rendre compte...

Marion
Le 12 11 05

eau_20jeune2

  Ce soir quand je retrouverai, je me jetterai dans tes bras et rien ni personne ne nous séparera.
Pour toujours avec toi. Jusqu'à la mort je n'aime plus que toi.

Marion
le 25 01 06

25 janvier 2006

Déprime

nightwish_newcover

Les larmes coulaient sur ses joues et rien ne pourra les arréter.
Son coeur brisé saignait pour toujours.
Son ame pleurait pour toujours.
Ses yeux pleurant, elle avançait vers ce qu'elle voulait que soit sa future tombe.
Jamais elle ne s'en remetterais,
Jamais plus le soleil ne brillerait dans ses yeux.
La nuit tomba et toujours la, elle se sentie dépourvue et conne.
La vie ne jourait jamais en sa faveur et personne ne pouvait l'aider pour cela.
Elle était seule dans un monde qui n'était pas le sien, dans un monde ou jamais elle aurait voulu exister et ou jamais elle ne vivrair plus longtemps.

Marion

Le 25 01 2006

19 janvier 2006

poeme..

vlcsnap_113654               (green day : clip jesus of sububia)

Monsieur, vous êtes partis et heuresement
Je n'osais pas me l'avouer, ni vous l'avouer
Mais je n'éprouvais plus aucun sentiments pour vous
Je n'ai pas oublier notre rencontre, notre premier baiser
Tous ces moments charnels, envoûtants, ennivrants
Toutes ces nuits de folies passer ensemble
Tous ces mots tendres et doux murmurer
Mais je ne vous aime plus

Je me souviens de ton premier je t'aime
Je me souviens de mon premier je t'aime
DE tous ces mots tendres que tu utilisais pour m'appeler
De tous ces regards que nous avons partagés
Mais avec le temps vous êtes devenus un étrangé
Mais avec le temps notre amour s'est effacé

Je ne vous aimais plus
Vous etes partis
Sans un mot
Merci

Marion    

(celui ci jusqu'a lynda lemay, janvier 2006)

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